
GABON : LE PRESIDENT OLIGUI NGUEMA DANS LE VISEUR DE FOURBES ADVERSAIRES POLITIQUES
Depuis sa prestation de serment le 2 mai 2025, le Président Brice Clotaire Oligui Nguema fait face a une campagne lâche orchestrée par de véreux adversaires politiques en vue de saboter son image auprès de l’opinion publique nationale et internationale. L’objet de cette entreprise malfaisante étant la dénonciation de pseudo crimes rituels dont les Président et son camp seraient les commanditaires.
Toute cette industrie de la diffamation repose sur une histoire politique profondément ancrée dans des pratiques occultes durant la période de gouvernance des Bongo et qui continue à s’imposer dans l’imaginaire collectif. Profitant de cette poche de réceptivité dans l’opinion, les auteurs de cette campagne insane veulent créer la psychose et fragiliser l’image du président dont la popularité impressionnante a réussi à hisser au rang de chouchou du peuple lors des dernières élections.
En fait pratiqués par des cercles secrets adeptes de sorcellerie, les crimes rituels consistent à prélever le sang de la victime et certaines parties du corps – yeux, sourcils, oreilles, sexe, langue, lèvres, bouts de peau, cerveau – censées offrir santé, richesse, réussite et pouvoir. A Libreville, la crainte des crimes rituels a même engendré des légendes urbaines, comme celle de la « voiture noire », qui attendrait à la sortie des écoles pour kidnapper des enfants.
L’on se souvient d’ailleurs de cette journée du 11 mai 2013 où une foule de 12 000 Gabonais a déferlé dans les rues de la capitale Libreville, à l’appel de l’Association de lutte contre les crimes rituels (ALCR). Cet abominable fléau ensanglantait alors le pays depuis des années dans une relative indifférence et, jusqu’alors, une totale impunité. Officiellement, 157 victimes avaient été dénombrées entre 2011 et 2013 dont : 75 enfants, 39 femmes et 43 hommes. Les immigrés, venus du Togo ou du Bénin, étaient particulièrement les plus touchés.
Ces pratiques émanent de rituels maçonniques dénaturés et de la mystique Rose-Croix, très prisés des cercles du pouvoir. Influents, protégés, forts de leur stature, ils sont parvenus, dans l’ancien régime gabonais, à ce qu’aucun commanditaire ne soit inquiété.
Sous les Bongo, ces exactions augmentaient avec la perspective des élections. C’est ce qu’explique Jean Elvis Ebang Ondo, Président de l’ALCR, lors de la manifestation du 18 Juillet 2016 : « Le contexte politique est particulièrement sensible. La campagne électorale a déjà commencé et ces périodes sont propices à la commission des crimes rituels. »
Quel serait donc l’intérêt des crimes rituels pour Oligui NGUEMA après une brillante victoire avec 94% des suffrages aux dernières Présidentielles ? Seuls les auteurs de ces allégations peuvent bredouiller des réponses a leur mesure pour cette question. Dans les faits, les experts en la matière s’accordent à n’y voir qu’élucubrations et fertile imagination de personnes mal intentionnées.
Même s’il faut reconnaitre que le phénomène n’est pas encore totalement éradiqué, le Président Oligui NGUEMA et son gouvernement ont fait de la lutte contre ce fléau un maillon important de sa politique sécuritaire interne. Ainsi, l’on observe de plus en plus un intérêt de la justice gabonaise pour ce type de crimes et une volonté réelle des instances policières à y apporter des réponses.
Pour de nombreux observateurs de la scène politique gabonaise, ce type de rumeurs sera davantage alimentées dans le temps pour également discréditer la nouvelle formation du Président. Car l’annonce de sa mise sur pied sonne comme un signal fort pour l’opposition qui sera désormais à l’étroit et dans l’ombre du Chef de l’Etat. Pour exister, il faudra donc fabriquer des récits discréditant comme celui des crimes rituels, rappelant l’exaspération des Bongo.
« Reconstruire le contrat social gabonais après la brillante victoire présidentielle qui a mis un terme à plus de 50 ans de gouvernance par la dynastie Bongo » nécessitera donc bien plus qu’une nouvelle figure ou formation politique au pouvoir. Il faudra d’abord totalement rayer de l’imaginaire tous ces maux qui ont fait la marque des « Bongo » et, ensuite, façonner une nouvelle conscience collective autour de référentiels positifs devant consacrer le renouveau gabonais sous « Oligui ».
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